Portrait
Hippolyte étudie dans l’école de bijouterie la plus réputée en France : La Haute École de Joaillerie à Paris. Il remplace une compétitrice ayant abandonné, et n’a pas de coach attitré, Hippolyte doit s’entraîner avec son professeur. Il sera donc seul lors de la phase 1. Il sait que Morgane est bien entourée et qu’elle a déjà l’expérience de la compétition.
Parcours
Comme tous les enfants, Hippolyte jouait à sauter dans les flaques. Un jour, il voit quelque chose briller au fond de l’eau : une chevalière en or, émeraude et diamant. Hippolyte vient de trouver sa voie. Il fera un BAC S et un certificat supérieur de Joaillerie en 3 ans.
Le métier
Le souci du détail
Tout commence à partir d’une idée de bijou, puis d’un dessin. Ensuite, le bijoutier-joaillier va fondre des métaux, composer des alliages, puis façonner l’ensemble pour créer le bijou souhaité. Celui-ci pourra ensuite être poli et serti de pierres précieuses.
Des compétences très précises
Les bijoutiers peuvent travailler le bois, le cuir, le plastique… Le bijoutier-joaillier, lui, est spécialisé dans les bijoux en métal et pierres précieuses. Finition, polissage, sertissage, tout cela pour un même bijou, mais qui requiert des compétences extrêmement variées. Il n’est pas rare que plusieurs personnes travaillent sur un même bijou. En effet, les compétences graphiques de dessin et de choix des matériaux en sont une. Celle d’empierrer (poser la pierre sur un bijou) en est une autre. Il existe aussi des spécialistes indispensables comme les lapidaires qui sont les seuls habilités à polir le diamant. Les gemmologues sont des négociants spécialisés dans la reconnaissance des pierres, imitations et techniques de coupe.
Quelle(s) formation(s) pour travailler dans la joaillerie ?
Plutôt or ou diamant ?
Si vous aimez l’or, vous pouvez dès la 3e démarrer un CAP qui vous permet de rapidement toucher et transformer ce précieux métal. Si vous vous aimez ce qui brille, il faudra se spécialiser vers l’option sertissage, CAP lapidaire ou même gemmologue !
Un métier d’ultraspécialisé
Il va falloir faire un choix… Pour travailler sur la conception du bijou, le CAP Art et techniques de la bijouterie-joaillerie permets de créer des bijoux sous la responsabilité du chef d’atelier. Il peut se spécialiser en sertissage, polissage, joaillerie (qui peut être complété avec la MC Joaillerie). Pour devenir son propre chef, il faut par la suite intégrer le BMA Bijouterie. Il forme à l’analyse d’esquisses qui définit si la création est techniquement réalisable et les matériaux choisis ; la gestion des coûts de production de l’atelier ; et les normes d’hygiène et de sécurité. Il s’agrémente des mêmes spécialisations que le CAP. Pour polir le diamant c’est le CAP lapidaire option B pierres de couleur et pour démasquer les imitations : BP Gemmologue !
Quels sont les différents métiers de la joaillerie ?
Un apprentissage constant des compétences
Avec un CAP, le bijoutier peut au fil de sa carrière acquérir des compétences pour devenir progressivement chef d’Atelier. Il est aussi possible de poursuivre les études avec le DN Made Mention Objet, qui permet d’obtenir un diplôme de niveau licence.
Où sertir, polir, empierrer ?
Les secteurs sont variés: les passionnés d’histoire préféreront la transformation ou la réparation d’anciens bijoux à la création. Il est possible de travailler en atelier de fabrication artisanale, haute joaillerie (pour les spécialisés), PME, laboratoire (pour les gemmologues). Le DN Made Mention objet Bijouterie peut être une opportunité pour ceux qui veulent reprendre les études. À niveau BAC ou à la suite d’un CAP, il offre des connaissances théoriques culturelles, historiques, philosophiques et techniques complémentaires. Après plusieurs années d’expérience, vous pouvez décider d’enseigner dans les écoles de Bijouterie.
Suis-je fait pour la joaillerie ?
Minutieux et créatif ? Ce métier est fait pour toi.
Créer un bijou, c’est un peu éveiller son âme d’enfant, son imaginaire, mais avec le souci du détail et la rigueur ! Il s’agit aussi de maîtriser des techniques.
Créateur de rêve et de souvenir
Le bijoutier-joaillier en transformant les pierres et le métal va donner vie à une pièce qui va traverser l’histoire et le temps. Il se doit de répondre aux exigences de son métier et de la valeur des matériaux qu’il utilise. Il va aussi s’initier à une langue bien particulière : clos, grains à griffes, emboutissage, laquage, forgeage, emmaillement, fonte à cire perdue, sablage, émaillage, assemblage, traitement de surface sont des mots qui lui deviendront familiers. Des outils et des processus issus d’une formule magique à respecter à la lettre. Cela peut prendre du temps, demande de la précision et surtout de la patience !
Aller plus loin
Avec un réseau engagé au service de l’emploi et de la compétitivité de l’industrie