Mieux connaître

Equipe AURA

Portrait

ILYAS ET HUGO 

Ilyas et Hugo forment l’alliance parfaite pour représenter la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le domaine de la mécatronique. Unis par cette passion qu’ils ont su mettre en commun depuis leur rencontre à l’IUT Lyon 1 Villeurbanne, ils forment un duo inséparable, prêt à électriser la compétition. Ensemble, ils naviguent entre les circuits et les codes, faisant de chaque défi une nouvelle victoire à conquérir.

Ilyas et Hugo
« Dans la mécatronique, les deux rôles sont complémentaires, c’est un peu comme le corps et l’esprit »

Parcours

ILYAS MEKHAIR

Innovant et rigoureux

Virtuose des composants mécatroniques, Ilyas est le monteur de l’équipe.
Son secret ? Une précision millimétrée et une polyvalence qui fait des étincelles. Dans l’atelier, il s’assure que chaque composant trouve parfaitement sa place dans le puzzle complexe de la mécatronique.

 

 

La formation d’Ilyas

Un parcours académique enrichi avec l’obtention d’une licence pro robotique, Ilyas a fait le grand saut vers la technologie de pointe au sein de l’entreprise ABB. Son quotidien ? Faire parler les machines et les écouter. 

Parcours

HUGO TURPIN

Concentré et méticuleux

À 23 ans, Hugo, le programmeur, est l’esprit tactique de l’équipe. Son monde est fait de milliers de  lignes de code qui donnent vie aux machines. Sportif et passionné de mécanique, il voit dans chaque projet un terrain de jeu où stratégie et ingéniosité mènent au succès.

 

 

La formation d’Hugo

Après une licence pro en robotique qui a cimenté sa vocation, Hugo a embrassé l’avenir en devenant ingénieur en automatisme et robotique à l’INSA de Lyon. Pour lui, la mécatronique n’a plus de secret.

Dernier épisode • S3 ÉPISODE 5 Ilyas & Hugo - mécatronique Regarder Avec un niveau qui semble insurmontable, les épreuves WS donnent du fil à retordre à nos derniers compétiteurs. Hugo, programmeur, et Ilyas, monteur, se sont rencontrés en licence professionnelle, et depuis qu’ils ont découvert les WS, ces deux brillants experts s’entrainent pour affronter les épreuves de la plus grande compétition mondiale des métiers de l’industrie.

Le métier

Robotiser l’industrie

Quand une entreprise veut installer une solution robotisée dans ses locaux, elle fait appel aux services d’un intégrateur robotique. Il étudie d’abord la meilleure solution d’intégration robotique à proposer pour répondre à une demande, puis il procède à l’implantation de cette solution. Il donne vie à une installation robotisée grâce à ses talents en programmation.

 

 

Entre automate et robot

Pour cela l’intégrateur robotique analyse le processus de production. À l’aide des logiciels de Conception et Dessin Assistés par Ordinateur (CAO/DAO), il calcule et choisit le matériel adapté. Il réalise ensuite des tests et essais.

En respectant les normes, il intègre à la chaîne de production, des automates ou des robots pour lesquels il définit les modalités d’intervention, de sécurité et de maintenance. Il installe aussi les outils de programmation et de contrôle-commande (interface d’échange d’information entre l’homme et la machine).

En recherche, les ingénieurs spécialisés développent de nouveaux automates et robots pour répondre aux exigences techniques toujours plus élevées des entreprises.

Zoom métier

Quelle(s) formation(s) pour travailler dans la mécatronique ?

Du technicien en automatisme au roboticien ?

Pour devenir technicien en automatisme, vous pouvez intégrer le BAC pro dès la 2de et par la suite un BTS sur l’automatisation de la production. Pour créer des robots, c’est en Master ou en Diplôme d’Ingénieur.

 

 

La possibilité d’aller jusqu’au Master peu importe le point de départ

À la suite d’un Bac STI2D, deux spécialités sont possibles : le Bac pro Maintenance des systèmes de production connectés ; et le Bac pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés qui s’applique aux systèmes énergétiques. Il faut par la suite, intégrer au choix le BTS CRSA qui forme à la Conception et réalisation de systèmes automatiques en unitaire ou sériel ; ou le CIRA qui forme au Contrôle industriel et à la régulation automatique des chaînes de productions. Ils s’approchent du métier d’intégrateur robotique et peuvent être poursuivis par une licence pro. Le roboticien nécessite les compétences de recherche et développement enseignées en diplôme bac +5 Master ou diplôme d’ingénieur.

L’insertion rapide ou les études

Certains décident de travailler rapidement en tant que technicien sous la responsabilité d’un ingénieur, d’autres de continuer les études dans l’intégration robotique en Master ou école d’ingénieur. Dans les deux cas, les secteurs d’emplois sont très larges.

 

 

Une demande croissante des entreprises

Après un BTS CRSA, le technicien va produire des équipements à destination de l’exploitation des matières premières, énergies, pharmaceutiques, conditionnements, manufactures… Vous pourrez même produire les automates des prochaines attractions de Disneyland ou du Futuroscope ! Avec le BTS CIRA vous interviendrez sur la chaîne automatisée de n’importe quelle entreprise en imprimerie, assemblage automobile, stockage, etc. Le roboticien, lui, développe les prototypes des nouveaux robots et automates pour tous les secteurs. Il travaille en bureau d’études, laboratoire et service de maintenance. Certains sont appelés à participer à différentes conférences et congrès sur le sujet.

Geek – appliqué ? Ce métier est fait pour toi.

Penser comme un robot ou comme un homme ? Programmer, c’est véritablement une capacité à traduire le langage de l’homme dans le langage codé de la machine. C’est aussi une capacité à sans cesse renouveler les applications de ses connaissances.

 

Une course à la technologie

Les entreprises appelant toujours plus à l’optimisation, l’intégrateur doit penser en amont toutes les solutions et prévenir tous les problèmes. Il doit être un véritable traducteur pour automatiser ou robotiser au mieux la chaîne de production. Le roboticien, lui, s’évertue à découvrir de nouvelles technologies pour répondre à la demande des entreprises vers la précision, la rapidité d’exécution et la variété des tâches qui pour certaines ne sont pas réalisables par l’homme. L’intelligence artificielle y prend une place croissante, et les informaticiens industriels se développent en parallèle de l’intégration robotique.

Aller plus loin

Avec un réseau engagé au service de l’emploi et de la compétitivité de l’industrie